En bref, la vie, la mort
1- Elle repense au chemin parcouru en regardant intimidée et inquiète ce bébé tant désiré , les traitements pour une procréation médicalement assistée, la grossesse pathologique, l’accouchement long et difficile ; lui la regarde fixement et semble l’avertir : « ce n’était qu’un début, attends la suite ».
2- Arrivées devant le cercueil, en fixant la famille qui baisse les yeux, mère et fille toutes de noir vêtues , à haute et intelligible voix prononcèrent ces mots terribles : « tu ne feras plus de mal à personne et tu vas enfin répondre de tes actes devant Dieu, sans les salauds qui t’entourent et qui ont fait semblant de te croire ».
3- C’est son plaisir du matin depuis des années, surtout au printemps, de parcourir son jardin tandis que le reste de la maisonnée dort encore, de retirer les fleurs fanées, de respirer celles qui viennent d’éclore, d’observer le verdissement des arbres qu’il a plantés, d’écouter le chant des oiseaux puis de rentrer boire son café ; comme d’habitude il s’assied dans son fauteil préféré près de fenêtre avant de s’injecter le produit qui va lui faire quitter la vie sereinement deux heures plus tard.
4- Elle referme doucement la porte de la chambre , jette un dernier regard à sa mère qui vient de mourir , et bien qu’elle n’ait pu obtenr le nom de son père, elle se sent incroyablement légère.
Bonjour Nadiège,
J’avais beaucoup aimé cet exercice de la nouvelle en une phrase (ça me semble si loin !!!). Tes nouvelles sont sombres et tout est dit en un éclair, l’exercice est donc bien réussi (même si je ne suis pas sûre d’avoir bien compris la n° 4, mais je fatigue !). Belle journée à toi, Sabrina.
Bonjour Sabrina
Je me rends compte que je ne devrai pas être très gaie le mois dernier. Merci d’être venue lire ces histoires.
Belle journée
nadiège